parcourir, sentir, sans courir, ressentir

J'ai nommé cette « balade » Découverte énergétique et initiatique de l'abbaye :

• énergétique, parce que, comme d'habitude, nous nous intéresserons surtout à l'énergie toute particulière de cette construction.

• initiatique, parce que l'énergie du lieu va entrer en résonance avec nous, et nous transformer, à notre insu si je puis dire... nous transcender...

Il faut se remettre dans le contexte de l'époque, où les pierres étaient réellement vivantes, dans le sens où elles exprimaient qqch, où elles étaient en qqe sorte un « livre ouvert » pour tous ceux qui n'étaient pas nécessairement instruits et un moyen de se guérir, de se régénérer et de se relier à la Source, l’Unité de tout. Par le choix du lieu, l'architecture, les symboles, l'énergie ressentie, les vibrations, ces pierres nous relient à la Source...

Vivantes aussi, car elles nous parlent de la vie, qui est énergie. On peut dire que tout est énergie, du minéral au végétal, à l'animal et à l'humain.

C'est ce que nous allons expérimenter, en nous mettant en résonance avec le lieu...

Résonance, ça veut dire être centré, « chez soi » en qqe sorte. Une qualité de présence à soi, qui va permettre le ressenti. On va se rendre compte que tout est relié. L'idée courante de la personnalité séparée s'efface dans cette unité retrouvée.

Nous sommes donc devant un lieu sacré, cad au sens étymologique de "religio", qui nous relie à la Source, au divin... On peut traverser ce lieu en touriste, mais il ne nous apportera rien ! Donc, on rentre en conscience, en toute humilité.

Ce lieu est un moteur d'énergie, qu'on pourrait comparer à nos moteurs : un stator, qui est la terre avec ses énergies telluriques, et un rotor, qui est le ciel et ses énergies cosmiques. Et nous, par notre conscience, nous mettons le contact !

Nous allons donc rentrer. Mais avant, comme dans tout lieu sacré, qu'il soit minéral ou végétal, il nous faut demander la permission. Il n'y a pas là d'allégeance à qui que ce soit, c'est une demande à soi, une façon de nous préparer à passer un cap... Egalement, nous pouvons demander au gardien du lieu de l'aide pour nous mettre réellement en résonance avec le lieu.

Nous pouvons nous mettre en contact avec la dédicace. Celle-ci est une empreinte éthérique tracée le jour de la consécration de l'église par l'évêque, la clé de fonctionnement. C'est un carré magique de 9 cases, 3 lignes et 3 colonnes.

Sur la 1° ligne, le Père, le Fils et Marie (à laquelle l'église est dédiée) Sur la 2° ligne, 3 notes de musique : mi sol si Sur la 3°, une suite de couleurs : jaune bleu violet.

On verra qu'il y a un autre carré magique à l'intérieur, qui lui sert à mettre en route l'énergie au début de chaque office.

Nous allons donc entrer, en conscience. Laisser parler sa sensibilité, lui donner la permission, faire le vide (la nature a horreur du vide, et donc l'inspiration se fera naturellement), accueillir, se laisser toucher (par la grâce), éviter de nommer (ce qui nous mettrait dans le mental).

On entre par la porte du pèlerin (porte principale). Sur le seuil de la porte, il y a une pierre de décharge, polarisée à l'envers, qui va nous aider à faire le vide, et à nous décharger de nos « miasmes » : soucis, préoccupations diverses... pour mieux accueillir ! 3 000 B.

L'église est conçue symboliquement à l'image de l'homme, 3 parties :

• la nef, sorte de rectangle, parfois un carré double, qui représente les jambes de l'homme.

• Le transept, qui est un carré en diagonale, souvent avec 2 ailes nord et sud. Ici, elles sont inexistantes, car à l'origine, ce n'était pas une église paroissiale. Il représente le tronc.

• Le choeur, qui est un cercle ou ½ cercle, qui représente la tête.

Si le corps est face contre terre, on voit 2 parties symétriques : la gauche, au nord, partie yin, féminine. C'est le lieu de l'inspiration, l'inconscient, de nos parties sombres ou cachées. La droite, au sud, est la partie yang, masculine. C'est le lieu du conscient, de l'accomplissement.

Notre cheminement, appelé aussi chemin de Jérusalem, va se faire d'abord sur la gauche, pour aller voir nos parties sombres, jusqu'au transept pour les mettre en lumière, puis revenir sur la droite, dans notre conscient et ensuite aller jusqu'au choeur par l'allée centrale, qui est le chemin du prêtre, traçant ainsi la lettre phi.

Au niveau symbolique, on peut remarquer que la nef est le lieu des croyances. On est encore dans une sorte de balbutiement. Venant du monde matériel, on se trouve sidéré, ne sachant pas encore ce qui nous arrive !

Le transept est le lieu du savoir, des lois universelles, des dogmes aussi. C'est un lieu de stabilité (le carré), car il permet d'asseoir sa confiance. Mais cette confiance peut être trompeuse.. En tous cas, une étape nécessaire.

Alors, c'est le choeur, lieu de la connaissance, auquel on accède par 3 marches.. (la trinité ?) Connaissance de soi, on sait qui on est, car on a développé une très grande confiance, nos peurs ont disparu, comme par miracle, et on se met à rayonner ! On comprend alors que tout ce qu'on a vécu avant était dicté par des peurs inconscientes. On peut alors contacter notre vraie Lumière...

On pourrait également rapprocher cette symbolique à l’Arbre de Vie et ses séphiroths. A gauche, le pilier de la rigueur (yin), polarité féminine, négative et électrique. A droite, le pilier de la miséricorde (yang), positive et magnétique. Au centre, le pilier de l’équilibre (tao).

Revenons à notre cheminement du fond de l'église. Nous partons côté nord, et nous allons rencontrer les fonts baptismaux, ce qui n'est pas étonnant. La plupart du temps, ils sont reliés au bénitier par un courant d'eau souterrain. C'est en quelque sorte une purification par l'eau.

Nous allons cheminer sur le bas-côté nord, de piliers en piliers. Il va y avoir une progression du taux vibratoire. A chaque pilier, on reçoit l'énergie de la voûte correspondante. De plus, à chaque pilier correspond un chakra. On part du 3° pilier.

• Le 3° pilier sera celui du 1° chakra, ou chakra racine. Expression de la partie visible. Il représente la fondation sur laquelle on va commencer notre démarche spirituelle. Il doit être solide, il est dirigé vers le bas. Il reçoit l’énergie de la terre, Mère divine, de la matrice, du monde matériel, de tout ce qui touche à la survie. Il est en bon fonctionnement si on a développé certitude, force intérieure et générosité. C'est le lieu e l’incarnation, du dilemme : Je suis venu sur terre, je m’intègre.. Mais suis je venu sur terre pour me faire piéger ? des maladies, dûes aux pollutions de toutes sortes. Pour reprendre le contrôle, nécessité de purifier le corps. 4 / 10 400 B son LAM élément terre do

• Le 4° pilier correspond au 2° chakra : le centre sacré ou hara du corps éthérique. C'est notre énergie vitale, nos désirs, notre créativité, l'enfantement.. de quoi ? Il est relié à l’élément eau et concerne les émotions. C’est l’adaptabilité (arts martiaux), la flexibilité, la fluidité la joie quand ce centre est inspiré par l’intuition. En fait, il contrôle l’énergie de base, libère les blocages pour faciliter l’ascension vers les centres supérieurs. Pour sortir de la dualité qu’il évoque, la meilleure attitude est le lâcher prise et la volonté tranquille. 6 / 12 000 B son VAM élément eau ré

• Le 5° pilier correspond au 3° chakra : le corps astral ou émotionnel. Le centre solaire est le centre de la volonté et du pouvoir, de l’affirmation de soi. En négatif, c’est le stress, en fait une énergie qui n’est pas en harmonie, au service des autres ou de l’esprit supérieur. C’est le manque de confiance en soi avec toutes les émotions qui les accompagnent. Parfois, ce n’est pas un manque de confiance, mais une énergie trop puissante et désordonnée, qui se transforme en colère. Celles-ci sont des outils pour se connaître. Doute (rate), peur (reins), colère (foie) Le principe est de cesser d’être divisé. Confiance, mais aussi respect de soi-même et des autres = bonheur et épanouissement 10/ 16 000 B son RAM élément feu mi

• Le 6° pilier correspond au 4° chakra : le corps mental, centre cardiaque. C’est le centre des 7 chakras. Il fait la jonction entre les centres inférieurs et supérieurs. Il est le creuset, l’athanor où tout va se transformer, transmuter, et rayonner. Après avoir affirmé son énergie dans le monde, on commence à prendre conscience de l’autre. Mais pour aimer l’autre, il faut d’abord s’aimer soi-même... Ce centre va rendre plus subtiles les énergies « inférieures » Le but est de rééquilibrer les 2 cerveaux (rationnel/intuitif), de résoudre les conflits entre conscient et inconscient. Capacité de rayonner la joie, la bonté, la chaleur humaine, et le pouvoir de guérir (amour inconditionnel) Mort de l'égo... Aller à l'essentiel. On obéit à son cœur. Si pas de transmutation, réincarnation (samsara). Besoin de dureté de la matière pour dénouer les nœuds. 12/ 18 000 B son YAM élément air fa

• Le 7° pilier correspond au 5° chakra : le corps causal, le centre laryngé, celui de la communication. Tout est vibration dans l’univers, et la parole nous met directement en résonance avec l’univers. Dans la zone étroite du cou, l’énergie doit s’affiner et se subtiliser encore plus. Il y a une sorte de condensation, qu’on peut exprimer par la foi, qui peut avoir son pendant dans la peur de se tromper dans son choix, la peur de ne pas maîtriser.. C’est comme un entonnoir, qui va canaliser son pouvoir individuel, pour créer. De là, la notion de responsabilité, d’engagement. C’est une porte étroite qui ne permet aucun doute, aucune peur... 16 / 21 000 B son HAM élément éther sol

• Le 8° pilier correspond au 6° chakra ou 3° oeil : le mental supérieur (ou spirituel). C’est le centre de la vision intérieure et de la perception extra-sensorielle. C’est aussi le centre du commandement, du libre arbitre. L’acuité de perception permet d’être toujours au bon endroit, au bon moment. La pratique du contrôle du souffle et de la concentration va provoquer la fusion des contraireset la création d’un être androgyne. La dualité a disparu et l’être s’engendre lui-même dans la connaissance et la non dualité. Comprendre l'universalité, l'Unité du Tout. Eveil de la conscience. 48 /23 000 B son AUM élément lumière intérieure la

• Le 9° pilier correspond au 7° chakra, chakra coronal, aux 1000 pétales : le Divin (ou atmique). C’est le centre de la Connaissance, de la Conscience et de l’Intelligence. C’est l’étape ultime de la transformation de l’énergie qui s’est affinée de chakra en chakra et qui fuse au sommet du crâne. Il est le centre de la connaissance intuitive et il met l’homme en relation avec le monde de l’inspiration et de la connexion spirituelle. C’est par ce 7° centre que l’homme reçoit les informations de son programme d’incarnation. Risque de quitter son corps. Unité exprimée dans le JE SUIS. Libéré de l'attachement et de la réincarnation. 26 000 B son AUM élément vibration primordiale do

Dans ce bas côté nord, nous visitons nos ombres, nos peurs, nos attachements, nous traversons 2 courants d'eau souterrains, dont le Jourdain, situé après le 5° pilier (3° chakra), qui sépare le plan physique du spirituel.

Au 6° pilier (4° chakra), on entre dans le carré du savoir, par 4 marches. C'est la porte étroite (le cou). Il faut faire preuve d'humilité pour accéder aux énergies purement spirituelles

Dans certaines religions, le saint des saints n'est accessible qu'au clergé. Le choeur, lui, est séparé de 3 marches . En fait, comme on est dans une abbaye, le choeur a été allongé et empiète sur le carré pour les stalles des moines.

Nous ne pénétrons pas tout de suite dans le choeur. Nous continuons notre cheminement dextrogyre (solaire, symbole de régénération, de guérison, mais aussi de répétitions/ involution) et nous passons dans le bas côté sud, non sans nous être arrêtés sur le point de conversion, le carré magique de Saturne, le Sésame (seize âmes ?), lieu où la mort (de l'égo) n'existe plus et où on peut repartir. Ce carré magique a aussi une autre fonction, celui de clé d'ouverture de l'office.

Nous repartons vers le fond de pilier en pilier.. pour rayonner la lumière nouvellement acquise. Il nous reste à prendre le chemin du prêtre, en direction du choeur. Nous suivons le réseau tellurique situé dans l'axe.

Nous nous arrêtons de nouveau sur le sésame : « ouvre toi ! »

Nous remarquons, à l'emplacement de l'autel, une cheminée cosmo-tellurique négative (5 000 B). Pas étonnant, car c'est la pierre des morts, là où on pose le cercueil, pour retourner à la terre, et qui est polarisée à l'envers. Pas étonnant non plus que les églises soient vides, car le prêtre ne peut pas renvoyer d'énergie vers les fidèles. On accède ensuite aux stalles des moines par les 3 marches.

Dans le choeur, on va rencontrer des courants d'eau souterrains, mais aussi 2 réseaux sacrés « cosmiques » reliant les églises entre elles. Internet avant l'heure ! Ces 2 réseaux sacrés se croisent exactement avec le réseau tellurique. C'est le point le plus énergétique de l'église (33 500 B).

De plus, nous avons là une chaîne de 2 vortex de niveau 3.. C'est l'ancien emplacement de l'autel, qui a été déplacé pour se rapprocher des fidèles, mais qui n'a plus aucune fonction énergétique. Nous pouvons activer davantage ce point particulier, en tournant dextrogyre, ou en se tenant la main et imaginant que l’énergie tourne de main en main...

Il semble qu’une crypte soit située sous le chœur, qui pourrait être un ancien temple druidique.

Point bleu : point du chantre (correspondant au ch 5 ?)

-

Dans les offices religieux, la messe en particulier, il y a tout un tas de gestes opératifs par lesquels le prêtre dynamise ses centres. Il fait descendre l’énergie spirituelle. Les oraisons paumes ouvertes en croix, le mudra de l’équilibre pour les lectures paumes ouvertes avec index et pouce joints, la bénédiction avec les bras en cercle pour accrocher l’énergie et la canaliser vers les fidèles avec 3 doigts tendus, etc.. Peu de fidèles se rendent compte de ce qui se passe dans l’invisible, car le christianisme n’a pas entretenu cette conscience. Il y a d’autres façons de capter l’énergie, par la respiration (soufis), les postures, le chant, etc..

-

Le cloître est le cœur de l’abbaye, dans le sens où il distribue toutes les parties constituantes : église, chapître, réfectoire, cellules.

Dans le cloître, 2 courants d'eau souterrains se rejoignent au centre, à l'emplacement de l'ancien puits détruit.

Un réseau sacré traverse le cloître et croise le courant d'eau à l'emplacement du père abbé. Les moines, dans leur marche méditative dextrogyre, mettent en marche le « rotor » et envoie l'énergie par le réseau sacré. Le père abbé reçoit ainsi l’énergie de tous les moines, nécessaire pour sa mission.